//Communiqué de presse: Action choc du Nor Seround au « Village d’Azerbaïdjan » à Paris.

Communiqué de presse: Action choc du Nor Seround au « Village d’Azerbaïdjan » à Paris.

Mercredi 24 Septembre 2014 à 19h30 un groupe de jeunes militants de la FRA Nor Seround est venu protester contre l’opération de propagande menée par la dictature de l’Azerbaïdjan sur la place Saint-Sulpice à Paris.

 En effet, le « village d’Azerbaïdjan » a pour objectif de diffuser pour une semaine une image idyllique de ce pays et parallèlement d’exprimer les vues expansionnistes et guerrières de l’Azerbaïdjan sur la République du Haut-Kharabagh.

Les jeunes militants de la cause arménienne sont venus avec entre autres des banderoles « Aliev dictateur », « Azerbaïdjan : prison pour les journalistes » et ont également distribué des tracts à l’intérieur du village pour dénoncer le caractère autoritaire et quasi monarchique de la dynastie Aliev.

 Il s’agit bien du village de la honte dont l’érection est co-organisée par l’Ambassade de l’Azerbaïdjan et le maire du 6ème arrondissement de Paris, Jean Pierre Lecoq.

Qu’un élu de la République des droits de l’homme et de la ville de Paris, capitale de la lutte contre les tyrannies organise la tenue d’une telle opération de poudre aux yeux est un véritable scandale. Le scandale est d’autant plus intolérable qu’au même moment est dénoncé par les ONG et les organisations internationales la répression féroce et l’emprisonnement des journalistes, écrivains, opposants politiques, militants des droits de l’homme en Azerbaidjan.

 Rappelant par ailleurs la réalité de l’indépendance du Haut-Kharabagh, les militants souligne également la démocratie qui réside en cet état faisant face à un océan de totalitarisme azerbaïdjanais.
 Le Nor Seround rappelle que la seule issue au conflit au Haut-Kharabagh est dans le respect du droit à l’auto-détermination du peuple du Haut-Kharabagh et une résolution pacifique du conflit.

Le Nor Seround réaffirme dans son combat sa solidarité avec le peuple du Haut-Kharabagh et aux institutions démocratiques de l’Artsakh.